Une femme, agressée par deux hommes entrés chez elle par effraction, a reconnu la voix de l'un d'eux, qui avait déjà prononcé le prénom de son perroquet.

Deux hommes de 30 et 34 ans, trahis par le perroquet de leur victime, ont été condamnés à quatre ans de prison ferme, vendredi 21 mars, à Tours (Indre-et-Loire), pour avoir frappé et volé une étudiante de 22 ans à son domicile.

L'un des agresseurs était entré, quelques semaines auparavant, en contact avec l'étudiante, qui avait mis en vente du matériel informatique sur un site en ligne. A cette occasion, il avait pénétré dans l'appartement qu'elle partageait avec son compagnon, à Fleury-les-Aubrais, dans la périphérie de Tours, repérant l'existence d'un coffre-fort ainsi que la présence d'un perroquet prénommé Pepito.

Démasqué en prononçant le nom du perroquet

Se mettant en cheville avec un jeune père de famille paumé, l'initiateur du cambriolage a épié les allées et venues de sa future victime et de son ami, achetant cagoules, gants et talkies-walkies. Le 10 février, les deux hommes ont passé la nuit en bas de l'immeuble de leur victime à fumer des joints dans une voiture. Le 11 au matin, ils sont entrés en action, pénétrant dans l'appartement, où l'étudiante ne s'est pas laissé faire. Dans la bagarre, elle a eu quatre tendons sectionnés à la main droite.

Les deux hommes se sont malgré tout emparés de deux ordinateurs, de deux téléphones, d'un poste de télévision et de Pepito, le fameux perroquet, dont l'un d'eux avait déjà prononcé le nom quelques semaines plus tôt. La victime s'est alors souvenue de cette voix déjà entendue dans la bouche d'un homme souhaitant lui acheter une tablette numérique et a ainsi permis l'identification de ses agresseurs.

Film au cinéma le 5 avril 2023

La grande aventure de Rroû

Rroû est un chaton vif et curieux qui découvre la vie sur les toits de Paris. Son destin bascule lorsque Clémence, dix-ans, l’adopte et l’emmène dans sa maison de campagne au cœur des montagnes. Débute alors une extraordinaire aventure pour Clémence et Rroû, qui vont grandir ensemble, croiser la route de la mystérieuse Madeleine et vivre une merveilleuse histoire qui va les transformer à tout jamais.

Une étude publiée par des chercheurs britanniques montre que l’effet des néonicotinoïdes sur les abeilles peut être aggravé par des températures plus élevées.

On le sait, les abeilles sont des insectes essentiels pour le fonctionnement des écosystèmes. En tant qu’agents pollinisateurs, ils contribuent au développement des végétaux, et ont un rôle fondamental notamment pour l’agriculture humaine. Sans abeilles, un certain nombre de cultures ne pourraient plus se développer correctement.

Les abeilles sont depuis des décennies en déclin un peu partout dans le monde, et en particulier dans les pays faisant un usage massif des pesticides en agriculture. Certaines catégories de pesticides, les néonicotinoïdes sont même souvent appelés les « tueurs d’abeille », à cause de l’impact très important qu’ils ont sur les hyménoptères.

Mais cet effet néfaste des pesticides pourrait encore se renforcer avec le réchauffement climatique. Une étude britannique vient en effet de montrer que l’effet de certains pesticides sur les abeilles s’aggrave lorsque les températures sont plus élevées.

La température amplifie l’effet des pesticides tueurs d’abeille

L’un des effets néfastes des pesticides néonicotinoïdes est qu’il affecte le système nerveux des abeilles et perturbe leur sens de l’orientation et leur capacité à se déplacer. Conséquence : les abeilles ont plus de mal à regagner leurs ruches ou à trouver des plantes pour la pollinisation. Cet effet serait en partie responsable du déclin des populations d’abeilles domestiques et sauvages ces dernières décennies.

Les chercheurs à l’origine de l’étude ont voulu savoir si les températures avait une influence sur cet effet des néonicotinoïdes. Ils ont donc exposé des abeilles à des pesticides à différentes températures : 21, 27 et 30 degrés. Ils ont ensuite mesuré les effets observés chez les abeilles, au niveau de plusieurs indicateurs : réactivité, capacité à marcher, consommation de nourriture, tendance au mouvement, capacité à voler…

Leurs résultats ont montré que la température à un effet variable sur l’effet des pesticides sur les abeilles. Certains comportements sont ainsi plus fortement affectés à basse température, d’autres à haute température. Mais un de ces comportements était particulièrement affecté à haute température : la capacité à voler.

Plus les températures sont élevées, moins les abeilles volent loin

Les chercheurs ont ainsi observé que la distance que peuvent parcourir les abeilles en volant diminue drastiquement lorsqu’ils sont exposés à des pesticides à une température élevée (30 degrés). Ils indiquent ainsi que l’exposition au pesticide, combinée à des chaleurs élevée, pèse sur l’endurance des abeilles, qui ne sont alors plus capables de voler loin.

Il est donc probable que dans un contexte de réchauffement climatique très fort qui se dessine (ce que confirme le rapport de synthèse du GIEC), les abeilles soient encore plus affectées par l’exposition aux pesticides néonicotinoïdes. Elles pourraient ainsi avoir de plus en plus de mal à se déplacer, à voler, et donc à polliniser les végétaux et les cultures. Elles pourraient également avoir plus de mal à regagner leurs ruches, et donc à survivre.

Alors que les projections montrent que les températures risquent de régulièrement dépasser les 30 degrés, y compris au printemps lors des floraisons, ces résultats sont particulièrement inquiétants.

De l’importance de limiter d’urgence l’usage des pesticides

Cette étude s’ajoute à un corpus scientifique de plus en plus dense, qui démontre que les pesticides jouent un rôle déterminant dans le déclin de la biodiversité et de la fragilisation des écosystèmes mondiaux.

Elle vient éclairer les nombreux débats qui ont encore cours autour de l’usage des pesticides, et en particulier de l’usage des néonicotinoïdes, dits tueurs d’abeille. La France est aujourd’hui relativement en avance sur ce sujet, puisqu’elle fait partie des pays ayant les interdictions les plus strictes en matière d’usage des néonicotinoïdes. Mais dans de nombreux autres pays, ces pesticides restent autorisés pour certains usages (notamment en pulvérisation directe sur les cultures de betteraves), et ils continueront donc à faire des ravages dans la biodiversité, et notamment chez les abeilles…

Les oiseaux victimes du réchauffement climatique et des pesticides
En France, les espèces des milieux urbains et agricoles ont perdu près du tiers de leurs effectifs en 30 ans, selon un bilan publié ce lundi. Les « généralistes » comme les pigeons s'en sortent bien mieux.
 
Ils sont deux fois plus nombreux qu'il y a vingt ans. Face au réchauffement climatique, à l'agriculture intensive, à l'urbanisation, en France, les pigeons ramiers se portent comme un charme. Cette espèce emblématique est en très forte expansion, selon un bilan présenté ce lundi par la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), le Muséum national d'Histoire naturelle et l'Office français de la biodiversité (OFB).
Leur secret ? « Il semble que ce soit lié au développement d'une population sédentaire, phénomène attribué aux modifications des pratiques agricoles -augmentation des surfaces en maïs, tournesol et colza notamment- et certainement favorisé par la succession d'hivers doux », expliquent les spécialistes. « C'est une espèce aussi à l'aise en ville qu'en milieu agricole. L'Ile-de-France est un de ses bastions dans notre pays ».
Uniformisation et banalisation
A leur côté, les geais des chênes, la mésange bleue ou le pinson des arbres s'en sortent aussi relativement bien. Mais ces espèces qualifiées de « généralistes » sont les seules à avoir augmenté au cours des trois dernières décennies. Les autres, les « spécialistes », régressent.
Biodiversité : l'inquiétante dégradation des grands sites humides
Un phénomène bien connu des écologues, qui « se retrouve dans le monde entier, dans beaucoup de groupes animaux et végétaux », souligne ce bilan de l'état de santé des populations d'oiseaux communs réalisé grâce à des dispositifs de suivi effectués par un réseau d'observateurs bénévoles à travers tout le pays. Pour les experts, il s'agit « d'une uniformisation des faunes, et c'est le signe d'une banalisation croissante des habitats, et donc de la perte de diversité portée par les espèces spécialistes ».
 
Moins de ressources disponibles
Le déclin est très vif chez les oiseaux des milieux bâtis, ceux qui se reproduisent dans les villes ou les villages (-27,6 % entre 1989 et 2019). Parmi les hypothèses évoquées, on cite la transformation des bâtiments et la rénovation des façades « qui détruisent les cavités dans lesquelles nichent certaines espèces », mais aussi l'artificialisation toujours plus forte des milieux urbains et la pollution due aux transports et à l'activité industrielle qui affecte la santé des oiseaux.
Et la situation est pire encore pour les espèces des milieux agricoles qui accusent une « diminution drastique » de 29,5 % en trente ans. Les suivis n'ont pas été conçus pour en établir les causes, mais le rapport avance là aussi des « hypothèses explicatives », et des causes « à chercher dans l'intensification de l'agriculture, en premier lieu l'utilisation des pesticides, et en particulier les néonicotinoïdes ». Celle-ci diminue les ressources dont les oiseaux ont besoin pour se nourrir, comme les insectes et les graines.
Que ce soit de la nourriture ou des habitats favorables pour s'abriter ou se reproduire , la baisse des ressources disponibles apparaît donc comme la principale raison du déclin de certaines populations d'oiseaux communs dans le pays, insistent les auteurs de ce bilan sur trente ans qu'ils jugent eux-mêmes « contrasté ». Ils appellent à agir plus fortement sur les pesticides ou encore l'artificialisation des sols.

EXPOSITION
NOUVEAU
FÉLINS
Du 22 mars 2023 au 7 janvier 2024
Prédateurs d’exception, mammifères admirés ou redoutés… Les félins sont l’une des familles d’animaux les plus représentées.
Mais les connaissez-vous vraiment ? Laissez vous surprendre par les 38 espèces de félins qui peuplent la Terre.

L'EXPOSITION
C’est l’une des familles de mammifères les plus représentées dans les livres et les films ; c’est aussi l’une des plus appréciées et redoutées. Vous pensiez tout connaître des félins ? Laissez-vous surprendre par les caractéristiques fascinantes de ces animaux !
Trente-huit espèces de félins peuplent notre Terre. Outre le chat domestique, on connaît surtout les gros félins, tels que le lion, le tigre ou la panthère. Pourtant, il existe une grande diversité de félins, dont des espèces plus « confidentielles » et souvent plus petites, comme le chat pêcheur, le chat à tête plate ou le guigna.
Félins, prédateurs vulnérables
Qui pense félins, pense chasse et proie. L’exposition revient sur les qualités exceptionnelles de ces prédateurs : sens ultra développés (ouïe, vue, toucher), mâchoires et griffes puissantes, rapidité, agilité…
Mais ces mammifères n’en restent pas moins vulnérables. Chasse infructueuse, fort taux de mortalité des petits, collisions routières ou encore trafic et commerce illégal : découvrez les nombreuses menaces qui pèsent sur la vie pas toujours facile des félins.
Des félins et des Hommes
Les relations entre les humains et les félins se manifestent dans de nombreuses cultures à travers le monde et à toutes les époques.
Explorez ces rapports complexes au travers d’objets culturels et symboliques provenant des collections du Muséum, des Musées du Louvre, du quai Branly-Jacques Chirac, de l’Armée et du Musée Guimet.
Félin sauvage, félin domestique
Jadis capturés par les puissants pour signifier leur supériorité, les félins sauvages captifs restent en vogue aujourd’hui, notamment sur les réseaux sociaux. Trafics et commerces illégaux sont les conséquences de ces pratiques.
L’humain cherche depuis longtemps à domestiquer les félins. Remontez jusqu’à la plus ancienne preuve de domestication du chat : la sépulture d'un jeune homme et d’un chat, inhumé face à lui, il y a 9 000 ans à Chypre, bien avant les représentations familières d’Égypte.
Iconique chat domestique
Le chat, seul félin domestiqué, fascine les humains.
Longtemps mal-aimé, le chat est réhabilité en France à partir du XIXe siècle par les intellectuels et les artistes. De nos jours, c’est l’un des animaux les plus appréciés et fréquents dans nos foyers.
Découvrez les rapports ambigus entre les humains et les chats au fil du temps, ainsi que les menaces réelles ou fantasmées que cet animal ferait peser sur d’autres espèces.

Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de 3 ans de prison et de 45 000 € d'amende.

Le fait d'exercer les sévices ou de commettre l'acte de cruauté sur un animal détenu par un agent qui exerce une mission de service public constitue une circonstance aggravante du délit.

Le fait d'être le propriétaire ou le gardien de l'animal constitue une circonstance aggravante.

Le fait d'exercer les sévices ou de commettre l'acte de cruauté en présence d'un mineur constitue une circonstance aggravante.

Lorsque les faits sont commis avec circonstance aggravante, l'auteur encourt 4 ans de prison et 60 000 € d'amende, sauf si les faits ont entraîné la mort de l'animal.

Si les sévices ou l'acte de cruauté ont entraîné la mort de l'animal, l'auteur encourt 5 ans de prison et 75 000 € d'amende.

En cas de condamnation du propriétaire de l'animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal statue sur le sort de l'animal, qu'il ait été ou non placé au cours de la procédure judiciaire.

Le tribunal peut prononcer la confiscation de l'animal et prévoir qu'il soit remis à une association de protection animale.

Le tribunal peut aussi prononcer les peines complémentaires suivantes :

Cette interdiction ne peut toutefois pas concerner l'exercice d'un mandat électif ou de responsabilités syndicales.

Le juge peut, à la place ou en même temps que l'emprisonnement, ordonner que le condamné accomplissent un stage de sensibilisation à la prévention et à la lutte contre la maltraitance animale.

La durée maximale du stage est d'un mois. Il est effectué aux frais du condamné. Son coût ne peut pas dépasser 450 €.

Le stage doit être exécuté dans les 6 mois suivant la date de la condamnation définitive, sauf si le comportement ou la situation du condamné rend l'exécution impossible dans ce délai de 6 mois.

Le fait d'enregistrer volontairement, par quelque moyen que ce soit et sur quelque support que ce soit, des images des sévices ou acte de cruauté commis sur l’animal constitue un acte de complicité. L'auteur de l'enregistrement encourt les mêmes peines que l'auteur des sévices ou acte de cruauté selon qu'il y a circonstance aggravante ou non et mort de l'animal ou non.

Le fait de diffuser sur internet l'enregistrement de telles images est puni de 2 ans de prison et de 30 000 € d'amende. Cela ne s'applique pas si l'enregistrement, la détention, la diffusion ou la consultation de ces images a pour but d'apporter une contribution à un débat public d'intérêt général ou à servir de preuve en justice.

Si vous êtes témoin d'un acte de maltraitance envers un animal sur la voie publique qui nécessite une intervention immédiate pour la survie de l'animal, alertez la police ou la gendarmerie.

Vous pouvez également contacter les services vétérinaires de la direction départementale de protection des populations et/ou une association de protection animale.

Il faut fournir un maximum de détails sur les faits et le lieu pour qu'une enquête puisse être ouverte, si possible avec photos ou vidéo à l'appui.

Les associations et fondations nationales de protection animale peuvent être contactées par téléphone et/ou mail. Certaines ont mis en place des applications de signalement. Ces informations sont disponibles sur leur site internet.

Les associations et fondations nationales de protection animale disposent d'un réseau d'informateurs et d'enquêteurs en lien avec la gendarmerie et les services vétérinaires.

Si vous voyez des cas de maltraitance sur internet, signalez le sur le site Pharos. Ce site est géré par des policiers et gendarmes spécialisés.

Si votre animal a été victime de maltraitances, vous pouvez porter plainte. Vous pouvez contacter une association de protection animale pour obtenir des conseils et vous faire assister dans votre démarche.

Mauvais traitements : De quoi s'agit-il ?

Tout animal est un être sensible et doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce.

Il est interdit d'infliger des mauvais traitements à un animal domestique ou à un animal sauvage apprivoisé ou tenu en captivité.

Les actes suivants sont interdits :

Comment signaler une mauvais traitement ?

Si vous êtes témoin d'un acte de maltraitance envers un animal sur la voie publique qui nécessite une intervention immédiate pour la survie de l'animal, alertez la police ou la gendarmerie.

Vous pouvez également contacter les services vétérinaires de la direction départementale de protection des populations et/ou une association de protection animale.

Il faut fournir un maximum de détails sur les faits et le lieu pour qu'une enquête puisse être ouverte, si possible avec photos ou vidéo à l'appui.

Les associations et fondations nationales de protection animale peuvent être contactées par téléphone et/ou mail. Certaines ont mis en place des applications de signalement. Ces informations sont disponibles sur leur site internet.

Les associations et fondations nationales de protection animale disposent d'un réseau d'informateurs et d'enquêteurs en lien avec la gendarmerie et les services vétérinaires.

Si vous voyez des cas de maltraitance sur internet, signalez le sur le site Pharos. Ce site est géré par des policiers et gendarmes spécialisés.

Si votre animal a été victime de maltraitances, vous pouvez porter plainte. Vous pouvez contacter une association de protection animale pour obtenir des conseils et vous faire assister dans votre démarche.

Sanctions

Toute personne qui élève, garde ou détient un animal et qui ne respecte pas ces obligations encourt une amende de 750 €.

La personne qui inflige, volontairement sans nécessité publiquement ou non, des mauvais traitements à un animal, encourt une amende de 750 €.

Le tribunal peut décider, en plus, de confier définitivement l'animal à une association de protection animale.

À noter

Un mineur ne peut acquérir un animal de compagnie qu'avec le consentement de ses parents ou des personnes exerçant l'autorité parentale.

Lorsqu'un professionnel exerce ou laisse exercer, sans nécessité, des mauvais traitements envers les animaux placés sous sa garde, il encourt 1 an de prison et 15 000 € d'amende.

Cela concerne les établissements exerçant les activités suivantes :

Le tribunal peut prononcer la confiscation de l'animal et prévoir qu'il soit remis à une association de protection animale.

Le tribunal peut aussi prononcer à l'égard du professionnel, auteur des maltraitances, les peines complémentaires suivantes :

Cette interdiction ne peut toutefois pas concerner l'exercice d'un mandat électif ou de responsabilités syndicales.

L'établissement employeur du professionnel, auteur des maltraitances, encourt une amende de 75 000 € et les peines suivantes :

Le fait d'enregistrer volontairement, par quelque moyen que ce soit et sur quelque support que ce soit, des images de mauvais traitements infligés à un animal constitue un acte de complicité. L'auteur de l'enregistrement encourt une amende de 675 €.

Le fait de diffuser sur internet l'enregistrement de telles images est puni de 2 ans de prison et de 30 000 € d'amende. Cela ne s'applique pas si l'enregistrement, la détention, la diffusion ou la consultation de ces images a pour but d'apporter une contribution à un débat public d'intérêt général ou à servir de preuve en justice.

Le fait, sans nécessité, publiquement ou non, de donner volontairement la mort à un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, en dehors de toute activité légale, est puni de 6 mois de prison et de 7 500 € d'amende.

Le tribunal peut aussi prononcer les peines complémentaires suivantes :

Cette interdiction ne peut toutefois pas concerner l'exercice d'un mandat électif ou de responsabilités syndicales.

Le juge peut, à la place ou en même temps que l'emprisonnement, ordonner que le condamné accomplissent un stage de sensibilisation à la prévention et à la lutte contre la maltraitance animale.

La durée maximale du stage est d'un mois. Il est effectué aux frais du condamné. Son coût ne peut pas dépasser 450 €.

Le stage doit être exécuté dans les 6 mois suivant la date de la condamnation définitive, sauf si le comportement ou la situation du con

Les atteintes sexuelles sur un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité sont punies de 3 ans de prison et de 45 000 € d'amende.

Lorsque les faits sont commis en réunion, en présence d'un mineur ou par le propriétaire ou le gardien de l'animal, ces peines sont portées à 4 ans de prison et 60 000 € d'amende.

En cas de condamnation du propriétaire de l'animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal peut prononcer la confiscation de l'animal et prévoir qu'il soit remis à une association de protection animale.

Le tribunal peut aussi prononcer les peines complémentaires suivantes :

Cette interdiction ne peut toutefois pas concerner l'exercice d'un mandat électif ou de responsabilités syndicales.

Le fait d'enregistrer volontairement, par quelque moyen que ce soit et sur quelque support que ce soit, des images d'atteintes sexuelles commises sur un animal constitue un acte de complicité. L'auteur de l'enregistrement encourt les mêmes peines que l'auteur des atteintes sexuelles.

Le fait de diffuser sur internet l'enregistrement de telles images est puni de 2 ans de prison et de 30 000 € d'amende. Cela ne s'applique pas si l'enregistrement, la détention, la diffusion ou la consultation de ces images a pour but d'apporter une contribution à un débat public d'intérêt général ou à servir de preuve en justice.

Le fait de proposer ou de solliciter des actes constitutifs d'atteintes sexuelles sur un animal, par quelque moyen que ce soit, est puni d'un an de prison et de 15 000 € d'amende.

Le fait de fabriquer, de transporter, de diffuser des images pornographiques impliquant un ou plusieurs animaux est puni de 3 ans de prison et de 75 000 € d'amende si ces images peuvent être vues par un mineur.

Le fait de faire commerce de telles images est puni des mêmes peines si ces images peuvent être vues par un mineur.

L'abandon d'un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de 3 ans de prison et de 45 000 € d'amende.

Le fait d’abandonner l'animal, en connaissance de cause, dans des conditions présentant un risque de mort immédiat ou imminent constitue une circonstance aggravante.

Lorsque l'abandon est commis avec circonstance aggravante, l'auteur encourt 4 ans de prison et 60 000 € d'amende, sauf si l'abandon a entraîné la mort de l'animal.

Si l'abandon a entraîné la mort de l'animal, l'auteur encourt 5 ans de prison et 75 000 € d'amende.

En cas de condamnation du propriétaire de l'animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal statue sur le sort de l'animal, qu'il ait été ou non placé au cours de la procédure judiciaire.

Le tribunal peut prononcer la confiscation de l'animal et prévoir qu'il soit remis à une association de protection animale.

Le tribunal peut aussi prononcer les peines complémentaires suivantes :

Cette interdiction ne peut toutefois pas concerner l'exercice d'un mandat électif ou de responsabilités syndicales.

Le juge peut, à la place ou en même temps que l'emprisonnement, ordonner que le condamné accomplisse un stage de sensibilisation à la prévention et à la lutte contre la maltraitance animale.

La durée maximale du stage est d'un mois. Il est effectué aux frais du condamné. Son coût ne peut pas dépasser 450 €.

Le stage doit être exécuté dans les 6 mois suivant la date de la condamnation définitive, sauf si le comportement ou la situation du condamné rend l'exécution impossible dans ce délai de 6 mois.

Si vous êtes témoin d'un acte de maltraitance envers un animal sur la voie publique qui nécessite une intervention immédiate pour la survie de l'animal, alertez la police ou la gendarmerie.

Vous pouvez également contacter les services vétérinaires de la direction départementale de protection des populations et/ou une association de protection animale.

Il faut fournir un maximum de détails sur les faits et le lieu pour qu'une enquête puisse être ouverte, si possible avec photos ou vidéo à l'appui.

Les associations et fondations nationales de protection animale peuvent être contactées par téléphone et/ou mail. Certaines ont mis en place des applications de signalement. Ces informations sont disponibles sur leur site internet.

Les associations et fondations nationales de protection animale disposent d'un réseau d'informateurs et d'enquêteurs en lien avec la gendarmerie et les services vétérinaires.

Si vous voyez des cas de maltraitance sur internet, signalez le sur le site Pharos. Ce site est géré par des policiers et gendarmes spécialisés. Si votre animal a été victime de maltraitances, vous pouvez porter plainte. Vous pouvez contacter une association de protection animale pour obtenir des conseils et vous faire assister dans votre démarche.

L’été, la température dans l’habitacle d’une voiture peut atteindre et dépasser les 40°C en moins de dix minutes. En cas de canicule, le mercure peut osciller autour des 60° en seulement quinze minutes. Cela peut être fatal pour l’animal qui s’y retrouve enfermé.

Comment réagir lorsqu’on trouve un animal enfermé dans un véhicule ?

Essayer d’abord d’avertir le propriétaire.

Si vous ne le trouvez pas, appelez rapidement la police ou la gendarmerie locale. En effet, l'article 20 de la loi du 6 janvier 1999 [ codifié sous l'article 214-23 (3°) du code rural  ] vous permet, lorsque l’animal enfermé dans un véhicule est en danger, de faire procéder à l’ouverture du véhicule stationné en plein soleil, en présence d'un gendarme ou d'un policier.

Si vous estimez que la situation est urgente et que vous ne pouvez pas attendre les secours, vous pouvez prendre la décision de briser une vitre pour porter secours à l’animal en détresse. Il est recommandé de s’entourer d’au moins deux témoins qui pourront attester de la bonne foi si une action par le propriétaire de la voiture est intentée par la suite.

Cette décision est néanmoins difficile à prendre, car le propriétaire pourrait porter plainte pour dégradation d’un bien appartenant à autrui ( Article 322-1 du code pénal  ). Néanmoins, s’il est évident que la vie de l’animal qui est enfermé dans le véhicule est menacée (inconscience, animal qui halète frénétiquement, langue de couleur sombre, comportement anormalement agité, etc.), la loi vous protège ( Article 122-7 du code pénal  ). Cet article précise que « n’est pas pénalement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien ».

Après l’évacuation d’un animal enfermé dans un véhicule : que faire ?

Placez l’animal à l’ombre, rafraîchissez-le avec de l’eau tempérée et donnez-lui bien sûr à boire, mais en petites quantités et toujours avec de l’eau tempérée. Une visite chez le vétérinaire est conseillée lorsque le chien semble avoir récupéré.

Quelle que soit votre décision, n'oubliez jamais d'avertir les forces de l’ordre si vous constatez que l’animal enfermé dans un véhicule est en danger. En cas d’urgence, appelez le 17. Si l’urgence est passée, vous pouvez contacter le commissariat de police ou la brigade de gendarmerie la plus proche.

Maltraitance animale : faits et sanctions

Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce. Il est interdit d'infliger des mauvais traitements à un animal domestique, un animal sauvage apprivoisé ou tenu en captivité.

Toute personne qui élève, garde ou détient un animal et qui ne respecte pas ces obligations encourt une amende de 750 euros. La personne qui inflige, volontairement, sans nécessité, publiquement ou non, des mauvais traitements à un animal, encourt également une amende de 750 euros.

Le tribunal peut décider, en plus, de confier définitivement l'animal à une fondation ou une association de protection animale.

À noter : un mineur âgé de moins de 17 ans ne peut pas acquérir un animal de compagnie sans le consentement de ses parents ou des personnes exerçant l'autorité parentale.

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