TRAHIS PAR UN PERROQUET, DEUX CAMBRIOLEURS ECOPENT DE QUATRE ANS DE PRISON FERME.

Une femme, agressée par deux hommes entrés chez elle par effraction, a reconnu la voix de l'un d'eux, qui avait déjà prononcé le prénom de son perroquet.

Deux hommes de 30 et 34 ans, trahis par le perroquet de leur victime, ont été condamnés à quatre ans de prison ferme, vendredi 21 mars, à Tours (Indre-et-Loire), pour avoir frappé et volé une étudiante de 22 ans à son domicile.

L'un des agresseurs était entré, quelques semaines auparavant, en contact avec l'étudiante, qui avait mis en vente du matériel informatique sur un site en ligne. A cette occasion, il avait pénétré dans l'appartement qu'elle partageait avec son compagnon, à Fleury-les-Aubrais, dans la périphérie de Tours, repérant l'existence d'un coffre-fort ainsi que la présence d'un perroquet prénommé Pepito.

Démasqué en prononçant le nom du perroquet

Se mettant en cheville avec un jeune père de famille paumé, l'initiateur du cambriolage a épié les allées et venues de sa future victime et de son ami, achetant cagoules, gants et talkies-walkies. Le 10 février, les deux hommes ont passé la nuit en bas de l'immeuble de leur victime à fumer des joints dans une voiture. Le 11 au matin, ils sont entrés en action, pénétrant dans l'appartement, où l'étudiante ne s'est pas laissé faire. Dans la bagarre, elle a eu quatre tendons sectionnés à la main droite.

Les deux hommes se sont malgré tout emparés de deux ordinateurs, de deux téléphones, d'un poste de télévision et de Pepito, le fameux perroquet, dont l'un d'eux avait déjà prononcé le nom quelques semaines plus tôt. La victime s'est alors souvenue de cette voix déjà entendue dans la bouche d'un homme souhaitant lui acheter une tablette numérique et a ainsi permis l'identification de ses agresseurs.

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